Ukiyo emprunte son nom au concept japonais qui dit l’impermanence des choses, dans ce monde où tout n’est qu’illusion : les êtres passent, s’évanouissent et réapparaissent sans fin.

La série suit un errance mutique, où la photographie devient l’unique langage accessible pour renouer le dialogue avec un environnement pourtant familier mais qui semble tout à coup étranger, comme transformé en décors, évanescent.

Arpenter les rues désincarnées du quotidien le jour, en projetant dans des détails au fil de la marche son propre état psychologique.

S’immerger la nuit dans la foule anonyme des clubs, où la musique enveloppe tout, faisant battre à nouveau une pulsation dans une sorte d’abandon rassurant, où le corps concret, réel, vivant, est au centre.

Ukiyo
accompagne cette recherche pour se réapproprier son espace, retrouver les contours d’un monde refuge et son identité après un trauma.



-  Merci à Beryl Chanteux et Stéphane Korvin pour leurs mots  

Text EN 

©Cécile Burban 2022 - All right reserved
o